Manu, Océane (pour vous servir) et Laurène poursuivent leurs aventures portugaises avec Bossa Nova. Cap vers le sud, la vie est belle et le bronzage commence à être au rendez-vous…
29-30 août – Peniche au soleil
On nous avait recommandé Peniche pour le surf, hélas la mer est toujours aussi calme ! Cependant, cette météo clémente nous offre l’accès à un mouillage merveilleux, rien que pour nous ; seuls au monde dans cet abri réputé rouleur mais parfaitement plat à notre passage, à l’ouest de Peniche, on savourera une baignade (à 16°C, une fois dedans elle est bonne…) pour se rafraîchir après une chaude journée de navigation.
La ville de Peniche présente assez peu d’intérêt en elle-même, et on repart dans l’après-midi du 30. Attention Bossa Nova change de skippeur, c’est moi (Océane) qui commande (presque) ! Direction non pas la côte, mais une petite île au large de Peniche, la réserve naturelle des Berlengas. Bon, on aurait pu y arriver en 1h si le vent avait été avec nous, mais c’est la magie du bateau, on ne décide jamais et aujourd’hui il décide de souffler pile en face, et pas bien fort : la nouvelle Capitaine tire ses bords avec brio sous les vivats d’un équipage ému et admiratif. (Une mutinerie ? Comment ça ?)
Quatre heures plus tard, on arrive pile poil pour le coucher de soleil. Pour le coup, le mouillage est rouleur : Laurène affronte magnifiquement l’épreuve des lasagnes aux épinards tandis que Bossa Nova a décidé de danser toute la nuit.
31 août – Las Berlengas et biodiversité
Le lendemain matin, l’équipage s’éveille à l’aube pour profiter de l’île avant l’arrivée du grand public. Les goélands semblent nous en vouloir un peu, mais le spectacle vaut le détour : nous avons l’île rien que pour nous pendant 2h, le temps d’en faire le tour et de rencontrer la population locale : des goélands par centaines, des lézards insulaires et autres petits oiseaux (des rougequeues noirs, d’après les panneaux !)
Mais il faut déjà repartir, car les bateaux touristiques vont bientôt arriver : départ du mouillage à la voile, tandis que l’île est brièvement absorbée par une vague de brume (dite « de beau temps » d’après notre Capitaine (le vrai, Manu)). Mais le vent joue toujours les timides et le bateau s’offre même une pause totale… Quelques dauphins viennent nous voir, on se trempe un peu dans la piscine (seulement 50 mètres de fond, ça va), puis on finit par s’avouer vaincus et par allumer un peu le moteur pour décoller.
Le vent revient et nous emmène à Cascais, où nous arrivons dans la soirée.
1er-5 septembre – du repos pour Bossa !
Nous devions initialement nous rendre dans une marina de Lisbonne mais finalement nous laisserons Bossa Nova à Cascais, faute de place dans les marinas de Lisbonne. L’équipage profitera de Sintra pour ses châteaux époustouflants et autres jardins-jungles, ainsi que d’une belle journée d’errance heureuse dans les quartiers tìpicos de Lisbonne (accessible en train depuis Cascais), avec dorade grillée à la clé. Laurène nous quitte sur ces belles notes, après dix jours qui auront filé bien plus vite que le vent. Manu quant à lui fait un petit aller retour express à Nantes pour le mariage de supers copains. Je prends donc soin de Bossa Nova pendant un weekend en attendant son retour. Et si je partais seule avec ?…
Prochaine étape : une semaine au sud du Portugal avec Cécile, Alban et Quentin pour tester l’équipage de la Transat !
1 réflexion sur “Dernières escales avant Lisbonne”
J’adore la prose de captain Ocinoo, bien plus digeste que les bâtonnets de captain Igloo (igloo, qui pourtant est des nôtres, car il a bu son verre comme les autres…)