Derniers bords en Galice

A noter dans ce récit de nav’ vers le Portugal : c’est fini, on ne mentionne plus les dauphins, on en voit trop… Le lecteur peut donc considérer que chaque jour, les dauphins viennent jouer avec l’étrave (ce qui est vrai !).

19 août 2021 – de Redes à Camariñas

L’équipage se réveille à Redes et nous partons pour une heure de footing vers la grande plage repérée la veille, de l’autre côté de la pointe qui nous abrite au mouillage. Puis départ vers midi afin d’avancer un peu le long de ces côtes de Galice. On navigue 30 milles au portant et au soleil pour rejoindre Camariñas, un petit port qui permet de mouiller dans une baie très abritée qui nous fait penser à un lac canadien (on n’y a jamais mis les pieds, mais prenez beaucoup de pins, un plan d’eau assez fermé et plat, un vent plutôt frais et on s’y croit).

Juste avant d’arriver, on passe le Cap Vilan qui a un joli phare et pas mal d’éoliennes. L’arrivée dans la petite baie est très belle, coucher de soleil et petits bords de près au calme sur la mer plate pour rejoindre le mouillage.

• 

• 

• 

• 

20 août 2021 – Camariñas

Camariñas est un petit port de pêche à la fois authentique et parfois un peu mal construit malgré quelques belles maisons anciennes (comme beaucoup de villes espagnoles que nous traversons). On part pour une balade à l’Ermita da Virxe do Monte, une petite chapelle qui surplombe la mer, avant un déjeuner sur le port bien tipico (pluma Iberica, sardinas, tortilla de patatas). Pas de nav’, pour faire quelques courses et se reposer un peu. On parle pour le moment assez peu de baignade dans ce blog, l’eau étant à 10,8C°… Oui vous avez bien lu, depuis la Corogne nous ne profitons plus de la chaleur du Gulf Stream et l’eau est très très fraîche… ! L’occasion pour Océane d’apprendre à utiliser l’annexe et son moteur avec captain Manu en prof particulier. On passe donc une 2^ème nuit sur ce mouillage très calme.

21-22 août 2021 – dernières escales espagnoles

Direction Baiona, la dernière escale espagnole avant d’arriver sur la côte portugaise. On passe la journée en mer à la recherche d’un magnifique thon à pêcher pour le dîner… à ma grande déception, aucune touche… à se demander si les fournisseurs de lignes de traîne ont tenté de saboter notre pêche ?

Le vent manque un peu et les bords de près (vent de Sud pourtant rare sur cette côte) nous ont fait perdre un peu de temps sur une étape ambitieuse de 70 milles (130km). On arrive finalement à la Playa de Aguilera, seuls dans un mouillage magnifique devant une petite île avec maison de rêve.

• 

• 

• 

Après un journée passée à chercher le vent (et les poissons, toujours bredouilles…) en s’approchant des îles Cies, nous arrivons à Baïona où l’on se met au mouillage devant la marina. Après une caña et un bon resto, on rentre en annexe. Les filles rament pour ne pas utiliser le moteur, c’est assez sympa sous la pleine lune et sur une mer d’huile.

23 août 2021 – à la recherche du vent perdu

Parlons plutôt de convoyage entre Baiona et Porto puisque nous partons pour une journée au moteur en l’absence de vent. Oui mais bonne surprise, on aura droit à 2 heures d’un très bon bord sous spi tangoné à 8 nœuds (15km/h) en début d’après-midi, avant que le vent ne retombe. Beaucoup de slalom entre les casiers (on croise beaucoup de pêcheurs sur ces côtes, alors que nos lignes qui traînent derrière le bateau confirment qu’il n’y a absolument rien à pêcher… bizarre, on devrait peut-être leur dire). Arrivée à Porto prévue à 22h ce soir, après être arrivés sur les eaux portugaises à l’heure du déjeuner.

Signé Captain Hugues (pour la dernière fois :'( )